André PRONE, essayiste, développe l‘idée que la dérive thérapeutique et médicamenteuse résulte de la mise en œuvre d’un vaste système qui projette de privatiser tous les services de santé et au-delà. La logique libérale prend donc le pas sur la première valeur humaine qu’est la vie : « pays non solvables = populations non soignées ». La guerre des médicaments intensifie la marchandisation de la santé et pendant que les multinationales augmentent leurs profits, les assauts contre les services publics de santé, les franchises et les déremboursements des médicaments s’intensifient